sandale

sandale [ sɑ̃dal ] n. f.

• sandaire v. 1160; lat. sandalium, gr. sandalion

♦ Chaussure légère faite d'une simple semelle retenue par des cordons ou des lanières qui s'attachent sur le dessus du pied. ⇒ claquette, nu-pied, spartiate, tong. Des sandales de cuir. « Aux pieds, les sandales étaient ce qu'on voit encore en Palestine; simples semelles tenues par des courroies » (Daniel-Rops).

♢ Chaussure de femme, très découpée, sans quartier. Sandales du soir.

● sandale nom féminin (latin sandalium, du grec sandalion) Chaussure comportant une semelle et des lanières ou bandes entre lesquelles le pied reste apparent.

sandale

n. f. Chaussure légère formée d'une simple semelle qui s'attache au pied par des lanières. Syn. (Afr. subsah.) samara, (Afr. subsah., rare; Belgique) slache.

⇒SANDALE, subst. fém.

Chaussure légère composée d'une semelle, ayant parfois une empeigne avec ou sans quartier, attachée au pied de façon sommaire, généralement par des cordons de lanière. Sandales de bois, de cuir; pieds chaussés de sandales. Comme un esclave de Chaldée, quand il a donné à son maître sa coupe pleine et ses sandales brodées (QUINET, Ahasvérus, 1833, 4^e journée, p. 357). Elle laça autour de ses jambes des sandales aux hautes semelles (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 341). Secouer la poussière de ses sandales.

Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1160 sandaires (Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 6396); ca 1170 sçandales (GUILLAUME DE SAINT-PAIR, éd. P. Redlich, 1225). Empr. au lat. eccl. sandalium « id. (de femme) », du gr. dimin. de « sandale de bois, fixée par des courroies passant sur le pied ». Fréq. abs. littér.:308. Fréq. rel. littér.:XIX^e s.: a) 323, b) 801; XX^e s.: a) 381, b) 374.

DÉR. Sandalier, -ière, sandaliste, subst. Personne qui conçoit, fabrique des sandales. [Un vieux] avait été débardeur, laitier, sandalier (MORAND, Air indien, 1932, p. 61). — [], fém. [-]; [-ist]. Ac. 1798, 1835: -ier (id. ds LITTRÉ). ROB., Lar. Lang. fr.: -ier, -iste. — 1^res attest. a) 1680 (RICH.: Sandalier. C'est celui [religieux] qui fait les sandales), b) 1955 sandaliste (Mét.); de sandale, suff. -ier pour a et -iste pour b.

BBG. — QUEM. DDL t. 16.

sandale [sɑ̃dal] n. f.

ÉTYM. V. 1225, sandaire « chaussure de religieux »; sçandale, v. 1170; lat. sandalium, grec sandalion.

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♦ Chaussure légère faite d'une simple semelle retenue par des cordons ou des lanières qui s'attachent sur le dessus du pied. — REM. Certaines sandales comportent une empeigne et un quartier partiels. — Chausser (cit. 1) des sandales. || Pieds chaussés de sandales (→ Huron, cit. 1). || Sandales de cuir, de feutre (→ 1. Plante, cit. 2); à brides d'étoffe (→ Kimono, cit. 1). || Claquement régulier des sandales (→ Papyrus, cit. 1). — Fig. || Secouer la poussière de ses sandales.

1 Au pied de notre escalier traînaient les socques de bois de Chrysanthème et ses sandales de cuir verni.

Loti, M^me Chrysanthème, XX.

2 Aux pieds, les sandales étaient ce qu'on voit encore en Palestine; simples semelles tenues par des courroies, ces courroies que Jean-Baptiste s'était dit indigne de délier.

Daniel-Rops, Jésus en son temps, VI, p. 312.

♦ Chaussure pour femme, très découpée et sans quartier. || Sandales du soir.

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DÉR. Sandalette, sandalier ou sandaliste.

Encyclopédie Universelle. 2012.